Le crowdfunding immobilier, une tendance mondiale

Le 2 août 2017

 

Le financement participatif immobilier a le vent en poupe. Synonyme de démocratisation de l’investissement, il est parvenu à réunir plus de 2,7 milliards de dollars en 2015 dans le monde. La France arrive 3ème au classement des pays les plus performants – pour les fonds levés – dans le domaine.

Le crowdfunding immobilier a de quoi séduire : fondé sur la pierre, un actif tangible et apprécié, l’investissement se fait en quelques clics à peine, en permettant à tout le monde de participer à la construction de logements neufs selon ses moyens et avec des taux attractifs. Disruptif, le crowdfunding a apporté un nouveau souffle sur la promotion immobilière, lui permettant d’atteindre un public jusque-là exclu de ce genre d’opérations.

Le crowdfunding immobilier aux Etats-Unis et au Royaume-Uni

Aux Etats-Unis, le financement participatif immobilier a explosé après le succès de la loi JOBS Act autorisant les entreprises, notamment les PME et les start-up, à faire appel au crowdfunding. Depuis mai 2016, tous les particuliers américains peuvent investir dans les projets de leur choix ; la restriction d’afficher un revenu annuel de plus de 200 000 dollars ayant été levée. Une ouverture qui s’est transformée en engouement puisqu’en 2016, les plus de 130 plateformes de crowdfunding immobilier actives aux Etats-Unis ont récolté près de 3,5 milliards de dollars (contre 2,5 milliards en 2015).

Le Royaume-Uni n’a pas à rougir face au marché américain. Les plateformes The House Crowd ou encore Proprety Partner parviennent à lever des millions de livres en quelques heures sur une opération. Outre-Manche aussi, le nombre de plateformes de financement participatif immobilier a explosé et le marché anglais occupe la première place en Europe, avec une collecte de plus de deux milliards de livres en 2016. Les particuliers ont la possibilité d’y investir en crowdfunding sur différents types de projets : résidences, logements étudiants, locaux commerciaux ou peuvent acheter pour louer (buy-to-let). Un marché qui souhaite éviter les risques d’excès puisque, depuis avril 2014, toute plateforme doit avertir les particuliers (qui ne peuvent y investir plus de 10 % de leur patrimoine) des risques d’investissements.

Le crowdfunding immobilier français en plein essor

Quant à la France, c’est le troisième marché mondial, avec 55 millions d’euros récoltés en 2016 via 17 plateformes. Une activité qui affiche déjà une certaine maturité, puisque 38 programmes ont été remboursés, avec un taux de rentabilité moyen de 9,5 %*. Depuis 2014, les plateformes de crowdfunding immobilier doivent informer les épargnants des risques, avoir obtenu un agrément (Conseiller en Investissements Participatifs) et être enregistrées à l’ORIAS afin d’opérer en toute légalité. Et contrairement aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, les investisseurs peuvent principalement choisir d’être co-promoteurs de programmes immobiliers à venir. Le nombre de projets remboursés en 2017 devrait être largement supérieur à celui de 2016.

Koregraf est agréé par l’ORIAS depuis 2015 en tant que Conseiller en Investissements Participatifs (CIP). Nous avons à ce jour financé 17 projets immobiliers et en avons déjà remboursé 8.

 

 

* Facteurs de risques : Koregraf recommande aux épargnants d’appliquer des règles de vigilance avant tout investissement. L’investissement dans des projets immobiliers comporte des risques qu’il convient de connaître : risque de perte totale ou partielle du capital investi, risque d’illiquidité et risque opérationnel du projet pouvant entraîner une rentabilité moindre que prévue. La société Koregraf, spécialiste en crowdfunding immobilier, est enregistrée en qualité de Conseiller en Investissements Participatifs auprès du Registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (ORIAS) sous le numéro 15006930.